Le coaching professionnel : définition, approches et éthique
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COMMENT PEUT-ON DÉFINIR LE COACHING ?
DÉFINIR LE COACHING AU SENS LARGE
DÉFINIR LE COACHING PROFESSIONNEL
Par principe, le coaching professionnel s’adresse aussi bien aux organisations, aux professionnels (salariés ou indépendants) et aux particuliers. De ce fait, cette forme de coaching répond aussi bien à des problématiques d’entreprises ou à des besoins professionnels, qu’aux attentes liées à la vie personnelle.
Toutefois, il est vrai que cette activité s’exerce en majorité pour un accompagnement à visée professionnelle, comme en témoignent les chiffres sur le coaching individuel (voir la section « coaching individuel »).
QUELS SONT LES GRANDS PRINCIPES DU COACHING ?
Le coaching s’adresse à tous les sujets possibles (individus, groupes, structures) dès lors qu’ils expriment un besoin de réalisation, d’évolution, d’amélioration, de changement ou de transformation. Bien que la notion centrale dans le coaching demeure la puissance de la relation ou de la connexion avec le sujet, il faut distinguer plusieurs principes qui régissent la qualité de la relation entre le coach et le coaché.
Voici les 5 grands principes que souligne l’étude de marché de l’OPIIEC. Pour les définir, l’étude s’est appuyée sur les chartes déontologiques des grands organismes professionnels (ICF, AICC-HEC, EMCC, SF Coach, In’Coach).
PARITÉ ENTRE LE COACH PROFESSIONNEL ET LE CLIENT
Le coaching doit établir une parité entre le coach professionnel et le sujet coaché. La fédération ICF souligne : « si le coach est “maître” du processus et des méthodes utilisées, le client est “maître” du fond (objectifs, projet, sujets à traiter, décisions prises à l’issue du processus…) ».
CONTRACTUALISATION
D’après la fédération AICC-HEC : « le coach s’assure du volontariat du client, via la contractualisation de l’accompagnement qui en détermine la durée, les méthodes, les objectifs ». Ainsi le coaching n’a de sens que lorsque le coaché accepte pleinement l’accompagnement et s’engager à respecter le processus mis en œuvre pour atteindre les objectifs, par le biais d’un contrat formalisé.
CONFIDENTIALITÉ
D’après la fédération EMCC : « en dehors des limites prévues par la loi, la plus stricte confidentialité est respectée avec tous les clients et commanditaires ». La confidentialité est ainsi une valeur clé dans le coaching, car elle permet au client de s’ouvrir avec assurance au coach professionnel, de sorte que le processus d’accompagnement soit le plus efficace possible.
NEUTRALITÉ
D’après l’association des coachs internes In’coach : « le coach s’assure d’adopter une position neutre, sans enjeux personnels qui pourraient interférer dans l’accompagnement ». En gardant un regard neutre sur la situation du coaché, le coach professionnel favorise l’autonomie et l’indépendance du client, pour qu’il agisse en responsabilité et en conscience.
SUPERVISION
D’après l’organisation professionnelle SF Coach : « l’exercice professionnel du coaching nécessite une supervision ». Comme le coaching est encore une activité peu réglementée en France, la supervision aide les coachs en activité à respecter les règles déontologiques et à améliorer leurs pratiques.
QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES APPROCHES DU COACHING ?
LE COACHING INDIVIDUEL
Le coaching individuel s’adapte aussi bien aux dirigeants et managers d’une entreprise, qu’à des personnes salariées ou indépendantes. Il répond également aux besoins des particuliers. D’après l’étude de marché de l’OPIIEC, 87 % de l’activité exercée par les coachs professionnels relèvent du coaching individuel. Voici d’ailleurs les 5 premières attentes du marché dans la pratique du coaching individuel :
- Améliorer les relations interpersonnelles (15 %)
- Développement du leadership (13 %)
- Prises de nouvelles fonctions (12 %)
- Position et posture managériale (11 %)
- Transition professionnelle (11 %)
LE COACHING D’ÉQUIPE
D’après l’étude de marché de l’OPIIEC, le développement du coaching d’équipe représente une part de 11 % parmi les tendances du coaching sur le marché. Quant aux coachs professionnels, cette forme de coaching représente aussi 11 % de leur activité.
ICF précise : « … le coach et l’équipe focalisent leur attention sur ce qui constitue l’équipe en tant qu’organisme vivant. À savoir sa mission, ses membres, leurs rôles ou fonctions, les frontières externes, et surtout les interactions qu’elle vit en son sein en tant que système, mais aussi en tant qu’entité intégrée dans un système plus large. ».
Le coaching de groupe permet à celui-ci de monter en puissance dans sa capacité à fonctionner ensemble. Comme une équipe se compose de différentes personnalités qui doivent atteindre un objectif commun, l’enjeu d’accompagner une équipe est de bâtir une intelligence collective en s’appuyant sur les interactions entre les personnes, mais aussi la relation du groupe avec l’environnement.
LE COACHING D’ORGANISATION
L’étude de marché de l’OPIIEC souligne que le coaching d’organisation reste une approche plus rarissime (3 % de l’activité des coachs professionnels). Cependant, il existe de plus en plus de demandes en coaching d’organisation de la part des entreprises. L’étude considère que le développement de cette forme de coaching serait de 7 % par rapport aux évolutions constatées dans le secteur du coaching.
D’après ICF, le coaching d’organisation se positionne aux croisements de 3 méthodologies :
- Un coaching qui implique la création d’un COPIL tout au long du processus
- Un coaching collectif qui s’adresse aux dirigeants, aux équipes Métiers ou encore aux groupes porteurs de projets d’innovation
- Un coaching qui accompagne les leaders et tous ceux qui participent à la conduite du changement dans l’entreprise
L’ÉTHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE AU CŒUR DU COACHING
Étant donné que le coaching professionnel reste une activité peu réglementée en France, le respect d’une déontologie unanimement reconnue et respectée par toute la profession permet aux coachs professionnels d’exercer avec assurance et légitimité auprès des coachés. La supervision des coachs en activité permet justement de vérifier que l’éthique du métier soit bien appliquée.
À titre d’exemple, le Code de déontologie de l’ICF correspond aux valeurs fondamentales de ICF, qui accompagne les principes et le comportement de tous les coachs membres ou certifiés ICF. Le respect de cette déontologie est d’ailleurs la première des 8 compétences clés de coaching de l’ICF. Elle exige du coach professionnel qu’il fasse preuve d’éthique dans sa pratique du métier. Et au-delà de la posture professionnelle, ce code déontologique permet également de défendre l’intégrité de l’ICF et l’image du coaching partout dans le monde.
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